
Thomas LOUBERS
Médecin de la Marine et des Colonies
Ascendance :
Fils de Jean LOUBERS, avocat au Parlement, et de Marianne de PRUINES.
Carrière :
Il a suivi ses études de médecine à l’université de Toulouse.
Médecin à Montpellier puis à Paris.
Médecin surnuméraire à l’hôpital de Brest pendant la guerre de l’Indépendance américaine.
Élève de l’École de médecine pratique de Brest le 7 mars 1783.
En 1785, il propose un modèle perfectionné de ventilateur destiné à aérer les salles d’hôpital.
Qualifié en septembre 1786 de « sujet sage, instruit et appliqué à son état » par Jean-Claude Redon de Beaupréau, intendant de la Marine à Brest.
Envoyé à Rochefort en octobre 1786 afin de seconder les médecins locaux, en lutte contre une épidémie de fièvre intermittente sévissant dans la région.
Nommé médecin du roi à Basse-Terre (Guadeloupe) le 13 octobre 1786, il ne peut rallier son poste en raison d’une grave maladie contractée pendant l’épidémie et à laquelle il succombe l’année suivante.
Société d’appartenance :
Membre correspondant de l’Académie royale de Marine le 26 janvier 1786.
Source biographique :
Doneaud Du Plan (Alfred), Histoire de l’Académie de Marine, Paris, Berger-Levrault, 1878.
Œuvre principale :
Sur la nécessité de renouveler l’air des vaisseaux et sur les différents moyens employés, 1786, dans lequel il propose un modèle perfectionné de ventilateur.
Sur l’abus des fumigations dans les vaisseaux, 1786.
Sur le choix de l’eau qu’on doit embarquer sur les vaisseaux, 1786.
Sur le danger de l’usage du cuivre à bord des vaisseaux, 1786.
Sur quelques précautions à prendre dans la levée des matelots et sur l’habillement qui convient à la mer, 1786.
Des dangers qui menacent les équipages à l’approche des terres et des moyens de les prévenir, 1786.
Nourriture des gens de mer, 1786.