Ferdinand Mathurin LE CLOUSTIER


Ingénieur de l’Armée

Ascendance :
Fils de Ferdinand LE CLOUSTIER (1641-1718) et de Marie-Anne LE MARCHAND.

Carrière :
Garde du corps de 1722 à 1725, lieutenant d’infanterie en 1725, ingénieur ordinaire et lieutenant réformé en 1732, capitaine réformé et ingénieur en chef de la ville de Dieppe en 1749, ingénieur en chef de la ville du Havre en 1754.

Dès le 24 mars 1721, il demande à être employé comme ingénieur du roi, mais sans succès.

Affecté à Metz en 1732, puis à Dieppe en 1736.

De 1736 à 1745, il élabore les projets d’adduction de l’eau courante dans la ville du Havre et construit l’aqueduc conduisant l’eau de Trigauville au Havre.

En 1745, il fournit un plan détaillé du réseau hydraulique de la ville du Havre et dirige l’installation des dernières fontaines de ce port.

En 1747-1748, il participe à la campagne du maréchal de Saxe dans les Pays-Bas

En 1750, il élabore un projet chiffré d’agrandissement du port du Havre.

Au début de 1752, il est détaché à Rochefort pour installer les fontaines de ce port.

Il est chargé en 1753 de l’examen des projets relatifs à l’installation d’un port à l’embouchure de l’Orne et des ouvrages nécessaires à sa défense.

En 1755, il établit des projets de fontaines publiques pour la ville de Rouen, mais sa mort entraînera leur abandon.

Antoine Paul Joseph Feydeau de Brou, intendant de Rouen de 1755 à 1762, écrit à son sujet en 1756 : « Était un très bon ingénieur ; il a toujours eu la réputation d’un homme habile, surtout dans la partie de l’hydraulique ; a plusieurs fois été employé par la cour », tandis que Michel VII Bégon, intendant de la Marine à Dunkerque de 1756 à 1762, déclare : « Le Havre et Rochefort lui doivent la salubrité et la facilité dans les armements par les eaux qu’il y a conduites ».

Société d’appartenance :
Membre libre de l’Académie de Marine le 31 août 1752.

Source biographique :
Blanchard (Anne), Dictionnaire des ingénieurs militaires, 1691-1791, Montpellier, Centre d’histoire militaire de l’Université Paul Valéry, 1981, pages 446-447.

Œuvres principales :
Observations sur le mouvement des eaux plates et courantes de la coste maritime de
Flandres, depuis Calais jusqu’à Furnes, relativement au dessèchement du Calaisis, 1746.
En mai 1751, il rédige un mémoire sur les eaux du chapitre de la cathédrale de Rouen.

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