Jean-Baptiste Adrien Antoine LE ROY


Administrateur de la Marine

La romancière Adélaïde de Souza le mentionne dans une de ses œuvres sous le sobriquet de « Petit Père Éternel ».

Ascendance :
Fils de Jean-Baptiste Adrien LE ROY (1704-1779), intéressé dans les affaires de Sa Majesté, secrétaire du roi en 1751, et de Marie-Catherine BAZIN ( ?-1751).

Carrière :
Entré au service en qualité d’écrivain ordinaire de la Marine le 1er mars 1758, souscommissaire de la Marine le 1er avril 1765, autorisé à se retirer du service avec une commission de commissaire de la Marine le 1er avril 1775.

Embarqué du 10 mai 1758 au 13 novembre 1760 sur la frégate de 30 canons l’Améthyste, il participe au combat livré par celle-ci à deux bâtiments de guerre anglais, le 11 août 1759, au cours de l’escorte d’un convoi entre la Martinique et l’île de Saint-Eustache.

Du 1er octobre 1761 au 11 novembre 1762, il sert sur la frégate de 32 canons La Diligente.

Affecté à Brest le 12 novembre 1762, il est employé au bureau des armements jusqu’au 1er janvier 1763, puis travaille à la construction des vaisseaux de 64 canons l’Union et de 74 canons le Citoyen jusqu’au 27 juin 1763.

Embarqué sur la vaisseau de 74 canons les Six-Corps du 27 juin au 1er octobre 1763.

Du 1er octobre 1763 au 10 septembre 1764, il est employé au radoub des machines à curer et des gabares à vase du port de Brest, puis à la recette des bois jusqu’au 21 janvier 1763.

Embarqué du 21 janvier 1764 au 30 août 1766 sur la frégate de 32 canons la Danaé, il participe, à partir du 22 mai 1764, à une croisière contre les corsaires marocains entre Gibraltar et le cap Saint-Vincent en compagnie de la frégate de 36 canons la Terpsichore.

Puis, en mai 1766, il prend part aux Antilles à la récupération de 55 des 64 canons du vaisseau anglais Raisonnable, naufragé à la pointe des Salines le 7 janvier 1762, ce qui permit « de garnir toutes les côtes de la Martinique ».

En juillet 1767, il est affecté, toujours à Brest, au bureau des revues des officiers, puis, au début de 1768, au bureau des prises et enfin, en juillet 1768, à la corderie, à la tonnellerie, à la garniture et aux magasins particuliers.

En 1768, il est considéré comme ayant « de l’esprit, du talent et en état de remplir tous les détails avec succès ».

En octobre 1769, il est chargé des constructions navales et des ateliers de la mâture.

De novembre 1770 à avril 1771, il est attaché aux bureaux de l’intendant général de la Marine et des Colonies Jean Étienne Bernard de Clugny de Nuits, à Paris.

De retour à Brest en 1771, il est affecté aux ateliers à couvert puis, en 1772, à la corderie.

En service à la cour à partir de 1773.

Société d’appartenance :
Membre adjoint de l’Académie royale de Marine le 24 avril 1769, retiré en 1776.

Source biographique :
Doneaud Du Plan (Alfred), Histoire de l’Académie de Marine, Paris, Berger-Levrault, 1878.

Œuvres principales :
En 1769, il est l’auteur d’un mémoire sur la forme et le plan à donner au Dictionnaire de
Marine commencé en 1752 par l’Académie, mais pratiquement abandonné depuis 1755. La même année, il rédige un mémoire comparatif sur la qualité des charbons de terre de Montrelais (Loire-Atlantique), de Newcastle et de Swansea.
Éloge de Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier, pair de France, gouverneur du Dauphin, 1781.
Éloge de Fontenelle, 1784.

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