José GONZÁLEZ ORTIZ


Officier de Marine, mathématicien et astronome espagnol

Ascendance :
Fils de ? et de Maria de la Conception Ortiz ( ? – 1802), secrétaire de la loterie de Tolède.

Carrière :
Sergent-major du régiment des volontaires de cavalerie de La Havane, enseigne de vaisseau de 2ème classe (alférez de fragata) le 13 mai 1779, enseigne de vaisseau de 1ère classe (alférez de navio) le 17 mai 1779, lieutenant de frégate (teniente de fragata ) le 21 décembre 1782, lieutenant de vaisseau (teniente de navio) le 15 novembre 1789, capitaine de frégate (capitán de fragata) le 8 août 1802, capitaine de vaisseau (capitan de navio) en 1808.

Il suit les cours du mathématicien et astronome Jorge Juan y Santacilia (1713-1773), fondateur de l’observatoire national espagnol en 1757 et directeur du Collège ou Séminaire des nobles de Madrid du 24 mai 1770 au 21 juillet 1773.

Nommé second professeur de mathématiques de l’école des gardes de la Marine de Carthagène en 1777.

Premier assistant (ayudante) de l’école des gardes de la Marine de Carthagène en 1783.

Il effectue de nombreuses recherches sur le calcul de la longitude dont il publiera les résultats en 1804 dans la revue Variedades de Ciencias, Literatura y Artes.

Il contribue également à l’observation des éclipses de soleil du 17 octobre1781 et du 15 juin 1787.

Le 24 avril 1792, il reçoit du roi Charles IV l’ordre de collaborer avec les académiciens français à la mesure « de la partie de la Méridienne se trouvant dans le Royaume depuis les Pyrénées jusqu’à Barcelone, à la suite de celle commencée à Dunkerque, afin de réaliser la référence d’un Système général de poids et mesures, et que Sa Majesté veut faire poursuivre jusqu’à Majorque ». Le 28 avril suivant, il sollicite l’autorisation de conserver le commandement du brigantin El Corzo qui lui semble compatible avec sa mission, celle-ci devant se poursuivre jusqu’aux Baléares.

Commandant la frégate de 34 canons Santa Brigida, il pratique la course contre le commerce ennemi sur les côtes de Catalogne, puis se distingue au combat du cap Saint-Vincent (14 février 1797) contre la flotte anglaise de l’amiral John Jervis.

En 1802, il est commandant en second du vaisseau de 74 canons San Pablo.

Lieutenant de la compagnie des gardes de la Marine de Carthagène en 1808.

Il demande à être admis à la retraite le 24 mars 1808.

Il aurait été prisonnier en France en 1811.

Le 29 mars 1824, le directeur par intérim du Dépôt hydrographique accuse réception d’un mémoire sur la position géographique de Madrid adressé par le capitaine de vaisseau José Gonzalez Ortiz au roi Ferdinand VII. Celui-ci lui accorde, en raison de son indigence, une pension de 8.000 réaux par an qui sera augmentée en 1832.

En 1827, à la demande du ministre de la Marine, Luis Maria de Salazar, il rédige un projet pour la construction de cinq nouveaux observatoires de la Marine à Madrid, San Fernando, Carthagène, Barcelone et Le Ferrol.

Société d’appartenance :
Membre correspondant de l’Académie royale de Marine le 13 septembre 1781.

Source biographique :
Doneaud Du Plan (Alfred), Histoire de l’Académie de Marine, Paris, Berger-Levrault, 1878.

Œuvre principale :
Observación de la total emersión o fin de l’eclipse de sol el dia 17 de octubre de 1781.

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